L'expérience du sujet 33

Sgt Kerry S. - Division de la sécurité routière de la Police provinciale de l'Ontario

Kerry est plaisancier depuis près de 15 ans. Sa famille avait un bateau et il a commencé à faire du camping et à être au chalet quand ses enfants étaient jeunes. Ils ont aimé faire du tubing et faire des sorties en bateau en eaux plutôt calmes sur des lacs plus petits. Ils ont également aimé faire du canot et du kayak dans la région des Muskoka, mais ils sont maintenant à la baie Georgienne où l’étendue d'eau est un peu plus grande, mais avec le même bateau.

Professionnellement, Kerry a participé à de nombreuses patrouilles nautiques sur les voies navigables de l'Ontario, mais jamais en tant que capitaine ou en tant que responsable du bateau. Il déclare: « Regarder ces opérateurs sur leurs bateaux, vous savez, ça déteint. Je peux piger beaucoup de choses que je vois et apprends pour ma propre navigation de plaisance personnelle aussi. »

Regarder le sergent Kerry S. faire état des expériences ci-dessous.

(Les vidéos sont en anglais seulement.)

Vidéo de pré-entrevue
Planche à pagaie
Bateau de pêche
Réservoir 1 - Froid
Réservoir 2 - Chaud
Vidéo de post-entrevue

Professionnellement, Kerry a participé à de nombreuses patrouilles nautiques sur les voies navigables de l’Ontario, mais jamais en tant que capitaine ou en tant que responsable du bateau. Il déclare: « Regarder ces opérateurs sur leurs bateaux, vous savez, ça déteint. Je peux piger beaucoup de choses que je vois et apprends pour ma propre navigation de plaisance personnelle aussi. »

Chaque fois que Kerry est sur un canot ou une autre embarcation à pagaie, il porte toujours un gilet de sauvetage. C’est une seconde nature. « Je vais toujours porter un gilet de sauvetage. J’ai un gilet avec lequel je suis à l’aise. J’aime le porter, et il est toujours sur moi, ainsi que ma petite trousse d’urgence de sauvetage, qui est dans le canot, attachée parce que je sais que les chances de me retrouver à l’eau et de lutter pour remonter dans un canot qui a chaviré sont pour le moins bien réelles. »

« Regarder ces opérateurs sur leurs bateaux, vous savez, ça déteint. Je peux piger beaucoup de choses que je vois et apprends pour ma propre navigation de plaisance personnelle aussi. »

Kerry a constaté que les expériences de réalité virtuelle (RV) se déroulaient bien… jusqu'à ce qu'il commence à perdre l'équilibre et tombe soudainement à l’eau. Il a trouvé que le fait de ne pas avoir le contrôle sur le moment où il est tombé était très énervant.

« Je suppose que j'ai probablement arrêté de respirer pendant une seconde ou deux. Je ne sais pas si j'aurais eu un halètement ou si j'aurais juste retenu mon souffle. Je n'étais pas en train de parler et je n'étais pas essoufflé à ce moment-là. Si j’avais été essoufflé, je pense que cela aurait pu être différent. »

« Je suppose que j'ai probablement arrêté de respirer pendant une seconde ou deux. Je ne sais pas si j'aurais eu un halètement ou si j'aurais juste retenu mon souffle. »

Kerry voulait participer à ces expériences du Facteur de choc pour mieux comprendre certains des autres problèmes liés aux noyades et pourquoi les gens se retrouvent soudainement à l'eau et ne peuvent remonter à la surface, et comment il peut mettre à profit certaines des expériences apprises dans son rôle de pédagogue auprès du public. Il a déjà fait plusieurs immersions dans l'eau froide et sait que sauter dans de l'eau glacée provoque un choc certain sur le système. Mais cela se passe volontairement, pas de façon inattendue.

« J'ai haleté en entrant, et je pense que j'ai pris une gorgée d'eau dans la bouche parce que j'essayais de reprendre mon souffle. Et cela vous met directement en mode panique. Je pouvais sentir soit ma respiration, soit mon rythme cardiaque monter en flèche. Je n'étais pas dans un état de confiance. Je voulais en sortir. Ce n'était pas une expérience agréable. ».

La plus grande leçon que Kerry a tirée de ces expériences a été : « Lorsque vous vous retrouvez dans l'eau de manière inattendue, surtout si vous êtes fatigué et que vous êtes déjà à bout de souffle, votre respiration va s’élever et aller sous l'eau, même pendant une seconde ou deux, pourrait vous faire prendre une gorgée d'eau. Et puis vous aurez du mal à remonter à la surface et à rester conscient. Avec le harnais sur moi et avoir le sol en dessous de moi, savoir que je pouvais sortir la tête de l'eau était ce qu’il y avait de mieux. Mais à part ça, au beau milieu du lac, la seule chose qui va faire l’affaire, c’est un gilet de sauvetage. »