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Kitty raconte une expérience personnelle, vécue lors d’une compétition à Halifax (où l’eau était à 12-13 °C), qui met en évidence les dangers des chutes inattendues : panique, manque d’oxygène, risque de blessure à la tête due au kayak et difficulté à se réorienter. « J’ai ressenti de la peur et de la panique parce que j’essayais de remonter à la surface, mais je n’y arrivais pas… j’espérais juste que quelqu’un me rejoigne le plus vite possible. » L’eau froide a intensifié le réflexe d’halètement et d’hyperventilation, rendant l’expérience encore plus pénible.
Ses expériences ont renforcé l’importance de porter un gilet de sauvetage. « Lorsque je chute avec un gilet de sauvetage, celui-ci me protège beaucoup mieux. Je n’ai pas vraiment à me soucier de me maintenir sur place. Il m’aide à garder la tête hors de l’eau, ce qui me donne plus de temps pour attendre les secours. Je me sens rassurée de savoir que je peux au moins rester à la surface. Mais lorsque je suis éjectée du kayak sans gilet de sauvetage, il y a tellement plus de choses que je dois traiter en quelques secondes : comment récupérer mon embarcation et l’utiliser comme dispositif de flottaison, puiser dans mes aptitudes de nageuse pour atteindre le rivage et surmonter l’épuisement mental et physique pour obtenir de l’aide. La différence, c’est d’avoir un gilet de sauvetage qui vous donne cette capacité physique et mentale supplémentaire pour réagir en cas d’urgence. »
L’expérience de la compétition a permis à Kitty de prendre davantage conscience de la sécurité nautique. Lorsqu’elle fait du kayak de loisir, elle donne la priorité à l’équipement de sécurité, informe quelqu’un de son itinéraire et recommande le port du gilet de sauvetage. Elle admet aussi qu’il y a des comportements dangereux en matière de navigation, notant qu’elle voit beaucoup de gens qui n’en portent pas, le gardant simplement près d’eux.