Fort de son expérience de kayakiste, Vincent explique qu’en kayak de mer, il arrive qu’on se retrouve dans l’eau assez régulièrement. Cela peut ne pas porter à conséquence. Par exemple, comme lorsqu’en France le canot dans lequel il se trouvait a chaviré et que ni lui ni l’ami qui l’accompagnait ne portaient de gilet de sauvetage. Cependant, malgré la température clémente et l’eau plutôt chaude, et sans qu’il y ait eu de conséquence fâcheuse pour eux, il avoue avoir été surpris par ce chavirage soudain.
Il en est allé tout autrement lors d’une sortie sur le lac Saint-Louis il y a quelques années, au mois de mai. Vincent raconte : « C’était l’expérience typique du kayakiste qui est sût de soi, mais qui n’appréhende pas assez bien les conditions atmosphériques ». Seul et vêtu légèrement, surpris par une vague, il a chaviré. Saisi par le froid en ce début de saison, Vincent a dû s’y prendre à trois reprises pour remettre son kayak à l’endroit. « Je n’ai pas paniqué parce que j’avais mon gilet de sauvetage. » Cependant, l’effort pour remettre son kayak à l’endroit l’a exténué et il dit avoir dû se clamer pour contrer une panique montante. Avec le recul, il dit : « Cet accident-là m’a vraiment fait prendre conscience de l’importance du gilet de sauvetage parce sans gilet de sauvetage, j’aurais dû demander de l’aide, parce que j’étais exténué ».
Vincent affirme qu’il est important de porter le gilet de sauvetage, d’autant plus que les eaux sont, en général, froides au Canada. Philosophe, il ajoute qu’en vieillissant on devient plus sérieux et plus conscient des conséquences…